| | | Parce qu'on est jamais à court de faux pas [Haruki] |  |
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| Sujet: Parce qu'on est jamais à court de faux pas [Haruki] ![Parce qu'on est jamais à court de faux pas [Haruki] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Mar 14 Avr - 20:14 | |
| Un baîllement... Rectification : C'était un baîllement de trop. La journée avait commencé en beauté pour Kumiko en ce jour. Oui, et de bon matin si on pouvait dire : commençons par le commencement. Mademoiselle Nakashima c'était endormie à 1 heure du matin ce jour même. Pourquoi ? Ca elle ne sait pas et pourtant le scénario n'était pas nouveau...
Kumiko - *Je dois être maudite et mon châtiment est de ne pouvoir dormir que le jour je crois... Aaah Boudha...*
Cela peut paraître bête comme pensée mais Kumi était réellement ennuyée et reprenait les dires de sa mère. Comme si cela avait été une prédiction sur ce qui allait se passer dans ce qu'on qualifiait être la journée, à partir des 6 heures du matin, Kumi venait à peine d'aborder son sommeil profond. Vous imaginez donc le reste, forcément quand le réveil sonna, la jeune nipponne pensa que cela faisait partie intégrante de son rêve prenant où elle recevait la malédiction des dieux de la musique (son réveil étant la chanson d'un de ses groupes favoris)... Rêve qui prit fin par la plus abhérante des manières : le réveil en sursaut de celle-ci. Comme si la lumière l'avait éclairée, elle regarda nerveusement l'heure et se rendit compte que le mal était déjà fait : elle avait une bonne heure de retard.
Kumiko - « On va essayer d'être à l'heure pour le cours suivant. »
Mais quand bien même elle arriva à l'heure, pensez-vous que cette journée bercée sous le signe de la maladresse allait se terminer de la sorte ? Sûrement pas ! A 11 heures, son ventre réclâmait le petit-déjeuner et ses yeux la fermeture de ses paupières... Certes, elle resta éveillée sagement pendant le cours mais à la cafét'...
Oui, là le plus embarassant allait sans aucun doute arriver. Alors que la japonaise se réveillait par la perspective d'un bon repas, les reclamations de ses yeux revenaient progressivement. Si bien que quand elle avança avec son plateau plein, elle ne vît même pas qu'elle allait faire l'effet d'une auto tamponneuse. Oui, car évidemment les yeux fermés, on ne voit pas grand chose et sûrement pas le jeune homme qui était victime de son déjeuner. C'est que quand elle sentit son plateau vraiment heurter "quelque chose" qu'ellle ouvrit pleinement les yeux.
La bouche ouverte, elle releva des yeux embarassé sur la personne en question, avec la mimique qui accompagne. Ah bah ! Elle qui est déjà parfois timide... Comment un japonais, qui avait facilement l'air son aîné en plus, allait-il le prendre ? En fait c'était une situation si classique qu'elle aurait dû le prévoir...
Kumiko - « Oh Mince, je suis vraiment désolée... » |
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| | Sujet: Re: Parce qu'on est jamais à court de faux pas [Haruki] Mer 15 Avr - 12:48 | |
| Nuit mouvementée, ou pas. Après l'extinction des feux à 22h, le jeune japonais n'avait pas trouvé le sommeil avant 2h30. Mais même avec cette habitude, il avait eu un réveil douloureux et sur son visage trônait un air de zombie. Il avait réussi à corriger un peu cette maladresse en maquillant un peu ses yeux, pour effacer la grosseur de ses cernes. Il s'était ensuite empressé d'enfiler son uniforme d'été et de passer quelques minutes dans la salle de bain pour se faire une beauté. Il ouvrit les volets et constata que ses camarades de chambre étaient déjà partis depuis longtemps. Les rayons du soleil perçait dans la chambre, une belle journée s'annonçait. Haru prit soin de mettre ses livres et cahiers dans son sac en bandoulière et referma la porte de leur appartement. Une fois dans le couloir, il marcha et se dirigea vers la salle de son premier cours. Les deux premiers cours de la journée étaient des plus ennuyeux pour notre bel asiatique. Il y venait compléter sa nuit. Mais au moment de son troisième cours, après constatation de l'absence de son professeur, il se dirigea vers la cafétéria pour manger un petit quelque chose. Il saisit un plateau et s'empressa d'obtenir les mets qui lui faisaient le plus envie. Marchant maintenant en cherchant une table, il ne fit pas attention lui non plus à la jeune fille qui était positionné devant lui. Il l'avait vu, mais croyant qu'elle l'avait elle aussi remarqué, il pensait qu'elle s'écarterait un peu tout comme lui. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Un choc brutal se fit sentir sur sa poitrine, et quand il ouvrit les yeux, il constata l'horreur sur ses vêtements. Il posa son plateau sur une table voisine et constata que la jeune fille avait elle aussi eut un semblant du sien.
« - C'est moi qui suis désolé, je me suis pas vraiment écarté non plus. Attends je vais prendre de quoi essuyer ! »
Il se tourna et prit deux serviettes sur la table disposé à côté d'eux. Il en prit une et l'amena sur l'uniforme de Kumiko.
« - Encore désolé, je suis vraiment maladroit...Moi c'est Haruki ! »
Il fit un sourire à la jeune fille, chose assez rare et continua à éponger la tâche. |
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| | Sujet: Re: Parce qu'on est jamais à court de faux pas [Haruki] Mer 15 Avr - 20:03 | |
| Elle se sentit complètement bête… Déjà pour ce qu’elle avait fait, mais aussi pour ne pas avoir eu la présence d’esprit de tout de suite faire quelque chose… Décidément cette journée n’était pas la sienne. Tout ce qu’elle avait trouvé à faire, ce fut une mine complètement désolée… On mettra cela sur le compte d’une légère timidité. Ayant enfin un éclair de lucidité, elle mima les gestes du garçon encore tâché et posa son plateau sur la table à proximité où lui-même avait posé son plateau. Ce n’était d’ailleurs que quand il ouvrit la bouche que Kumiko regarda enfin son uniforme tâché. Elle souffla un rire légèrement embarrassé mais soulagé : il ne l’avait pas mal prit.
Kumiko – « Ca ne serait pas arrivé si je ne fonçais pas dans les gens… »
Il n’en dit ni plus, ni moins. Elle se serait bien lancée dans une explication mais qu’est-ce qu’on en avait faire, il y avait bien plus important comme leurs affaires tâchées. C’était vraiment ce qui s’appelait partager son déjeuner, en haute définition niveau palette de la couleur des tâches ! Quand il amena à son uniforme de quoi effectivement essuyer, elle prit la serviette avec vivacité.
Kumiko – « Merci. Ca ira tu sais… Tu es autant à plaindre. », tout en prononçant ces derniers mots, elle jeta un coup d’œil à l’uniforme d’Haruki.
Si il était maladroit, la japonaise l’était au moins tout autant que lui en plus d’être à moitié éveillée ! D’ordinaire elle faisait plus attention que ça mais là, il fallait avoué qu’elle n’avait pas raté son coup. Rien qu’à cette pensée, elle se serait bien laissée rire un coup, histoire de relâcher le si peu ordinaire de la situation pour elle mais pourtant l’aspect classique que ça représentait. Un peu dans le vague, elle réalisa qu’Haruki s’était présenté et qu’encore une fois, elle risquait bien d’être un peu l’ouest. Ce qui serait assez tragique pour une personne de l’est… … Elle répondit alors au sourire du garçon et dénoua sa langue tout en passant un dernier coup de serviette sur son haut d’uniforme. Au moins la situation l’engageait à être moins méfiante, oui après tout embêtée par sa maladresse vaut mieux que méfiante à souhait !
Kumiko – « Pardon, j’oubliais. Quant à moi c’est Kumiko, en seconde année. J’imagine qu’il y a mieux comme rencontre. Ca ira ton uniforme ? Tu devrais passer un peu d’eau dessus… »
Elle finit par se passer la main dans le cou, laissant son bras accroché de la sorte et réfléchissant. Elle se sentait incroyablement coupable, et il aurait beau dire que c’était aussi de sa faute, elle restait campée dans le même désolement. D'ailleurs la preuve en était qu'elle parlait beaucoup à son goût :
Kumiko – « Si je peux faire quoi que ce soit… Ano… Ce que je pourrais faire : tu as l'air d'avoir perdu une bonne partie de ton déjeuner. Je vais te remplir ton plateau comme ça tu peux te nettoyer en attendant. Hum ? »
Proposition un peu dite sur le coup mais sincère. Elle était même prête à le lui amener à la blanchisserie son uniforme s'il le fallait ! La culpabilité et elle, une vraie histoire ! Seul son calme naturel l'appaisait en ces situations. Puis il l'avait bien aidé lui. |
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| | Sujet: Re: Parce qu'on est jamais à court de faux pas [Haruki] Mer 15 Avr - 21:40 | |
| Aux mots de la jeune japonaise, Haruki regarda son uniforme. Effectivement il n'était pas beau à voir non plus. Il s'empara d'une nouvelle serviette et s'essuya les tâches qui ornaient son habit. Ce n'était pas une mince affaire, mais ce n'était pas si catastrophique que ça. Après ce petit nettoyage rapide, il posa ses yeux dans le regard de la jeune fille et l'analysa de haut en bas. C'était une personne tout à fait agréable à regarder et qui avait l'air tout à fait sympathique. Il répondit à ces mots et lui assura qu'elle ne devait vraiment pas s'en vouloir.
« - Mais ça arrive à tout le monde tu sais. Pour mon uniforme ne t'inquiète pas, ce n'est pas la prunelle de mes yeux, un coup de machine et tout sera redevenu comme neuf. Tu veux que je m'occupe du tien par ailleurs ? »
En attendant qu'elle réponde, il continua, avec un peu d'eau, d'essuyer sa chemise. Quelques gens contemplaient encore le spectacle, en fin de compte les seuls à vraiment les contempler c'était les anti-fusion. Ces gens qui ne supportaient pas qu'un garçon parle à une fille même pas pour l'importuner. Ils faisaient tellement pitié à Haru. Quand la jeune fille lui proposa d'aller remplir son plateau, il acquiesça avec un beau sourire et lui dit:
« - Tiens, tu peux prendre des choses aussi pour moi, mets les sur mon compte. »
Il sourit et s'installa à une table après avoir nettoyer vite fait les quelques débris qui s étaient déposés sur le sol. Il attendait patiemment la jeune fille et regardait l'horizon dehors. |
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| | Sujet: Re: Parce qu'on est jamais à court de faux pas [Haruki] Sam 18 Avr - 17:11 | |
| Elle soupira au fond d'elle-même. Soupire de soulagement bien-sûr. Elle se disait que si elle était tombée sur quelqu'un d'autre comme une fille fraîchement habillée, cela auait fait tout une histoire ! Quant à si cela avait été un autre genre de garçons... Non, elle n'osait même pas imaginer le scandale que cela aurait fait : une raison de plus de ne pas supporter la fusion des deux écoles. D'ailleurs elle venait à peine de remarquer les regards autour. Qu'est-ce qu'ils avaient ? Aaah... Ce n'était pas possible, infernal en fait même. Cela n'allait pas durer ainsi. Combien de temps encore avant que tout le monde fasse avec ? Les filles de son entourage acceptaient bien la fusion, du moins à peu près. Elle baissa la tête, éleva les deux sourcils avant de redresser sa tête une nouvelle fois.
Kumiko – « Pour ça, je me débrouillerai... Si t'occupes de tout où est ma part de travail ! Mais je te remercie. »
Avoua-t-elle avec un sourire et un hochement de tête affirmatif, appuyant seulement la sincérité et la sûreté de ses paroles. Maintenant, expliquer ce qu'elle voulait dire serait une autre histoire : tous deux n'ont pas fait attention, tous deux réparent à leur façon. Si on peut expliquer cela ainsi. Principe qu'elle appliquait avec tous : filles ou garçons, mère, grand-mère, père etc...
D'ailleurs, elle allait honorer cette idée qu'elle avait. Aller remplir le plateau de Haruki, ainsi que le sien, tandis que lui s'occupait de son uniforme. Elle attendit juste son approbation qui ne se fit pas trop attendre d'ailleurs. Ca y était, demoiselle Nakashima serait enfin appaisée des erreurs de sa rêvasserie ! Elle fit un hochement de la tête et alla sans plus attendre remplir le tout, en essayant cette fois-ci, bien qu'un peu plus chargée, de faire plus attention.
Elle ne mit pas tant de temps que ça, revenant en équilibriste. Oui car, la japonaise, économe en énergie humaine comme elle est (...), voulait s'éviter la peine de faire des allés-retours dans la cafétéria : elle, et Haruka aussi d'ailleurs, s'était fait assez remarquée pour le coup donc évitons de graviter trop ! Donc, c'était avec un plateau sur l'avant-bras gauche et l'autre dans sa main qu'elle avança jusqu'à retrouvé le nippon. Elle posa alors sans attendre le plateau du garçon et ensuite le sien.
Kumiko – « C'est un comble je m'en sors mieux avec deux plateaux qu'avec un seul... »
Elle marmona cette phrase avec autant d'ironie que d'amertume. Avant de reprendre la parole normalement, s'installant au bord d'une chaise de la table, le regard sur le plateau d'Haruki.
Kumiko – « J'ai essayé de retrouver ce que tu avais prit au début. Je pense que ça y est... Enfin du coup, j'ai trouvé quelqu'un avec qui discuter si je ne te gêne pas bien-sûr ! »
Elle n'allait pas lui faire part de son don de reconnaître toutes nourritures : oui, c'est à dire la gourmandise. A force de vouloir manger, un peu de tout, elle devait reconnaitre en un coup d'oeil n'importe quel plat... Oui, mieux valait garder ça pour soi ! Quant à la dernière phrase, spontanée et pas sans un petit rire posé. Comme à l'habitude presque en fin de compte, les chose redevanaient normales à son sens. Elle sortit alors de but en blanc, comme cela lui arrive souvent aussi mais toujours d'un calme :
Kumiko – « Haruki-senpaï à l'air d'être quelqu'un qui sourit beaucoup, ne...? » |
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| | Sujet: Re: Parce qu'on est jamais à court de faux pas [Haruki] Lun 20 Avr - 17:07 | |
| Assis, il attendait. Elle était vraiment gentille de s’être proposée pour aller lui remplir à nouveau son plateau. Il se sentait un peu bête de ne pas l’avoir accompagné. Il ne s’était pas demandé une seule seconde comment elle allait retrouver ce qu’il avait pris. Mais bon il ferait avec ce qu’elle lui apporterait, puis il n’était pas difficile. Elle revint quelques minutes après et lui déposa son plateau. Il avait eu un peu peur en la voyant jongler avec deux plateaux et s’était demandé si il fallait qu’il se lève ou non. Quand il regarda son plateau, il fut étrangement surpris de voir qu’elle avait exactement pris tout ce qu’il avait lui-même acheté. Il s’empara de ses baguettes. Il sourit à ses paroles et la regarda laissant échapper un ‘merci’ très enthousiaste face à la nourriture déposée sous ses yeux. Quand il entendit les mots de la jeune femme, Haruki ne put s’empêcher de sourire. Il était content d’avoir trouver de la compagnie pour manger, cela lui arrivait si peu souvent. Il fit un sourire une ultime fois et lui assura qu’il était heureux de pouvoir discuter avec elle.
« Non ça ne me dérange pas du tout, au contraire. Itadakimasu. »
Et à ce dernier mot, il attrapa un sushi avec ses baguettes, qu’il trempa dans la sauce soja. Il le porta à sa bouche et savoura ce met. Il adorait la cuisine de son pays. Des délices si simples l’emportaient ailleurs et laissaient ses papilles sous le charme. Il posa son regard dans celui de Kumiko et l’écouta prononcer les quelques mots qu’elle venait de dire. Souriant ? Peut-être bien, mais cela cachait bien son trouble intérieur, son passé douloureux. Oui, Haru ne préférait pas afficher un air triste en permanence. En compagnie d’autres gens, il souriait et s’efforçait de rire, mais des qu’il se retrouvait seul, la tristesse le reprenait. Sa douleur lancinante le prenait au cœur. C’est pourquoi la compagnie de Kumi le rendait plus ou moins gai. Et puis faire des nouvelles rencontres, c’était ce qu’il y avait de plus bénéfique pour lui. Sans plus attendre, il répondit à la jeune fille.
« Oui, assez. Du moins je m’efforce de l’être. J’espère que tu ne me dis pas ça parce que j’ai de la salade entre les dents. »
Il ne pu s’empêcher de re sourire quand il fit cette remarque. Mais voulant rendre aussi active que possible la conversation, il s’empressa de se remettre à parler des qu’il eut fini sa bouchée de choux blanc.
« Et Kumiko-chan a l’air de ne pas beaucoup dormir ou de mal dormir la nuit, non ? » |
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| | Sujet: Re: Parce qu'on est jamais à court de faux pas [Haruki] Mar 21 Avr - 15:48 | |
| C’est qu’elle était fière d’elle maintenant ! Kumiko avait pu faire quelque chose sans catastrophes, ce qui dernièrement représentait un vrai exploit. Avec son manque presque flagrant de sommeil : bien quand vous arrivez à vous endormir la tête droite à un cours de maths par exemple, parce que le professeur surveille exprès la tenue droite pour ne pas tendre justement à s’endormir, c’est que soit il faut vraiment vouloir faire des records ou que le sommeil n’attend plus le confort physique ! On se penchera plus sur la seconde supposition bien évidemment. Kumi n’était nullement du genre provocatrice envers les professeurs bien que sa flemmardise puisse y ressembler par certains moments… Elle hocha la tête quand il remercia, n’y voyant pas le besoin malgré tout. Enfin, ce qu’elle pouvait observer, c’est qu’encore une fois, le senpaï avait souri, alors en fit-elle autant surtout en entendant sa réponse.
Kumiko – « Itadakimasu ! »
Sur ce elle attrapa ses baguettes doucement, les serra entre le plat de ses deux mains en fermant les yeux et les glissa enfin après entre ses doigts pour commencer à manger. Calmement si possible aussi. Avec tout ça, elle avait un peu, voire énormément laissé sa fin de côté et maintenant son ventre recommencer à lui pincer réclamant ce qu’il devait recevoir. N’obéissant qu’à cet ordre impératif, elle saisit un peu de tout sans vraiment prendre de soin au choix, mais surtout avança son bol de riz.
La japonaise s’était interrompue, son ventre ne menaçant que moins de gronder pour lui faire la remarque sur le nombre de fois qu’Haruki avait souri. Pas qu’elle n’aimait pas ça, seulement c’était tout de même remarquable, peu importait la raison d’ailleurs. « …de la salade entre les dents » ? Elle eut de la peine à ne pas rire ! Mais gardons notre calme : en mangeant, il y avait plus classe quand même et ne souhaitant pas s’étouffer, ce qui serait encore un comble, alors elle avala tant bien que mal sa petite bouchée de rire et souffla un rire honnête, secouant doucement la tête en signe de négation quand même. Toutefois elle fut marquée par les premiers mots qu’il eut dit. « Je m’efforce »… Comment ça ? Il y avait-il quelque chose pour qu’on puisse se forcer à sourire ? Ne sachant pas cacher un air concerné, elle baissa la tête et regarda son bol de riz retrouvant un air confiant. A sa question, elle était un peu embarrassée.
Kumiko – « Oui… Le sommeil et moi, on a du mal à se mettre d’accord pour nos rendez-vous… »
Puis elle se mit à sourire en riant un peu, tapant ses baguettes doucement dans son plat et les yeux concentrés dessus, et pour cause, elle allait reprendre la même tournure de phrase que lui.
Kumiko – « J’espère que tu ne dis pas ça parce que j’ai des cernes sous les yeux… – Elle poursuivit ensuite, déplorant avec bonne humeur toutefois – Déjà que ce matin c’était très visible durant les premiers cours ! »
Elle essayait d’être des plus naturelle, rangeant dans un coin sa timidité.
Kumiko – « Ca ne me regarde sûrement pas, Haruki-senpaï, et je ne veux pas être embêtante, je dis ça comme ça mais… s’il y a un moment où le sourire ne tient plus, j’espère ne pas manquer ça en forçant à le recoller… Ce n’est pas très compréhensible hum ? »
Finit-elle avec humour timide. Ne voulant pas laisser les choses ou la conversation sur cette note, elle reprit aussitôt, après avoir encore fait usage de ses baguettes quelques fois.
Kumiko – « Si tout à l’heure je t’ai demandé si ça ne te gênait pas que je prenne place, c’est parce que certaine personne ne semble pas vraiment accepter l’entente fille-garçon… »
Drôle de sujet de conversation, je vous l’accorde, mais cela reflétait la réalité dans laquelle ils étaient et c’était une façon indirecte de savoir sa pensée sur le sujet. Comme elle l’avait pensé un peu plus tôt, certains garçons n’auraient pas prit de gants avec elle : de la curiosité ? Un peu, je l’accorde ! |
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